Au service des jeunes femmes en difficulté en France et dans le monde

Témoignage

Edith M.D. et Salimath O., Foyer de Cotonou

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SALIMATH O.

Je suis arrivée au centre Claire Amitié en octobre 2011 après avoir refusé de continuer les cours juste après le BEPC. L’art culinaire fut un caprice que j’ai voulu assouvir dès ma classe de 5ème.

[…] A Claire Amitié,  j’ai reçu un nombre important de cours dont la pâtisserie, la restauration, la cuisine. J’ai vu en Claire Amitié une véritable famille et je m’y suis accrochée ; elle m’a appris à dire oui et non, à pardonner, à aimer, à porter assistance, à être moi-même, à découvrir le bon coté de la vie. L’adaptation n’a pas été facile mais je m’y suis retrouvée.

En cette année là, j’avais fini brillamment le 1er et le 2ème trimestre et à peine entrée dans le 3ème trimestre, la maladie à eu raison de moi […]

En 2013, j’étais revenue à Claire Amitié et j’ai repris la 1ère année. De nouvelles méthodes, amies et animatrices, de nouveaux sourires, une joie complète.

Mon acharnement au travail m’est venu par l’écoute de la parole de Dieu et suite aux conseils des encadreurs et formatrices lors des formations humaines. […] Certes entre amies, nous avions eu des malentendus, mais notre fraternité au Centre ne nous a pas laissé loin de nos vraies valeurs.

Je rends grâce au bon Dieu car il a exaucé ma prière, m’a bénie, m’a donné la force nécessaire pour affronter sans crainte les difficultés quotidiennes et pour avoir mis sur mon chemin les animatrices Léontine et Solange qui m’ont donné un coup de pouce, […]

Un mot à l’endroit de mes sœurs : Claire Amitié n’est pas un centre mais une famille, suivez les conseils des aînées de la grande famille, appliquez vous, priez Dieu, respectez votre entourage, mettez vous au travail et vous sortirez gagnantes. Merci !!!

 

EDITH M. D.

Il y a de cela deux ans, après avoir eu mon BEPC, et fait la seconde, j’ai constaté que ca n’allait plus et puis je me demandais ce que je pourrais faire pour en tirer profit. Un jour, à quelques semaines de la rentrée, mon tuteur me souffla de faire une formation en pharmacie ou hôtellerie […] On a pris des renseignements dans certaines écoles d’hôtellerie et c’était vraiment cher. […] J’étais découragée aussi et je me demandais si j’allais pouvoir suivre cette formation, autant de questions me venaient à la tête.

Un jour, à la sortie d’une messe du soir, ma tutrice a posé mon problème au père Roger M. qui nous a indiqué le centre Claire Amitié.  Mon premier jour dans ce centre m’a vraiment impressionné, surtout son cadre bien aéré et confortable m’a encouragé à suivre cette formation malgré la distance qui le sépare de mon domicile.

Les premiers jours, j’étais dans mon coin tranquille, voyant toutes les autres causer, se réjouir ; toutes étaient contentes de se revoir, mais moi je me demandais comment m’en sortir avec toutes ces nouvelles personnes autour de moi, puisque je suis timide. Néanmoins en moins de quelques jours, j’ai commencé à rentrer dans le groupe des autres filles sans hésiter. Les enseignements, la formation humaine et les stages effectués en villes, m’ont permis de sortir de ma timidité.

Pendant mes deux ans de formation, j’ai appris tant de choses que je ne connaissais pas, par exemple la puériculture, l’économie familiale, l’hygiène générale (corporelle, vestimentaire, alimentaire et environnementale) et en plus la formation humaine que j’ai beaucoup aimée et qui m’a instruite sur le savoir-vivre, le savoir-être et le savoir-faire.

Pour le perfectionnement dans l’art culinaire, la restauration et la pâtisserie, j’ai eu à effectuer trois mois de stage au maquis Chez Clarisse, à l’hôtel de l’Entente pour la cuisine restauration, puis à Pantagruel à Calavi pour la pâtisserie.

Pour finir, je dirai un merci sincère à toute l’équipe […]

Edith M.D. et Salimath O.
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